Claire Lefilliâtre

CLAIRE LEFILLIÂTRE – SOPRANO

MBG Productions accompagnement d'artistes-Claire Lefilliâtre

Passionnée par le chant et l’expression baroque, Claire Lefilliâtre se forme auprès d’Alain Buet et Valérie Guillorit (pour le chant), Eugène Green et Benjamin Lazar (pour la déclamation et la gestuelle baroque).

Consciente de l’importance du rapport entre le corps et voix, elle suit de 2009 à 2012, une formation diplômante au Centre de Formation Technique Alexander d’Agnès de Brunhoff à Paris.

Une des meilleures spécialistes de l’interprétation des musiques françaises et italiennes du XVII° siècle.

Claire Lefilliâtre est reconnue comme l’une des meilleures spécialistes de l’interprétation des musiques françaises et italiennes du XVII° siècle.
Elle collabore avec de nombreux ensembles tels que Le Poème Harmonique, Les Nouveaux Caractères, l’Ensemble La Fenice, Le Holland Baroque Society, La Tempête, etc.
Elle se produit régulièrement sur de nombreuses scènes françaises et internationales. Citons, entres autres l’Opéra Comique, l’Opéra de Rouen, l’Opéra d’Avignon, le Grand Théâtre de Provence à Aix-en-Provence. Mais aussi Bruxelles, Amsterdam, Luxembourg, Barcelone, Rome, Cracovie, Saint-Pétersbourg, Moscou, Tokyo, Kobé, New York, Washington, Buenos Aires, Pékin, Shanghai, Delhi, etc.

A l’opéra

A l’opéra, elle collabore avec Le Poème Harmonique et le metteur en scène Benjamin Lazar dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière; le rôle-titre dans La Vita Humana de Marazzoli, Hermione dans Cadmus et Hermione de Lully; Clori dans l’Egisto de Cavalli. Elle fût également Annio dans La Clemenza di Tito avec Jérémie Rhorer (mise en scène d’Alain Garichot) ; La Musica et La Messagiera dans l’Orfeo de Monteverdi avec Akadêmia et Françoise Lasserre ; Pulcheria dans Riccardo Primo de Händel, aux côtés de Franco Fagioli, dans une mise en scène de Benjamin Lazar (sous la direction de Michael Hofstetter puis de Paul Goodwin) ; Proserpine dans l’Orfeo de Monteverdi avec Les Traversées Baroques (mise en scène Yves Lenoir).

Des projets à la croisée de différents mondes artistiques

Sa curiosité l’amène également à travailler sur des projets singuliers, à la croisée de différents mondes artistiques.
Citons entre autres:
le metteur en scène Benjamin Lazar, avec les spectacles créés pour elle, Au web ce soir – Ursule 1.1 et Ma Mère Musicienne ;
la chanteuse Emily Loizeau avec des collaborations dans ses concerts de chanson française ;
l’Australian Brandenburg Orchestra et la troupe de cirque australienne CIRCA pour un spectacle mêlant musique et cirque ;
Aurélien Bory et la Compagnie 111 pour Espaece, un spectacle protéiforme créé pour le festival d’Avignon en juillet 2016. Le spectacle a été donné plus d’une quarantaine de fois à l’automne 2016. Il a ensuite fait l’objet d’une tournée internationale en 2017 et 2018.
Elle a également réalisé l’enregistrement de la musique pour les films de Eugène Green (Toutes les Nuits – Le Pont des Arts – Le fils de Joseph).

Un répertoire plus tardif

Attirée également vers un répertoire plus tardif, Claire Lefilliâtre collabore avec la pianiste Jeanne-Marie Golse (récitals de mélodies françaises) et avec l’ensemble instrumental bruxellois Oxalys (4ème de Mahler, les Chants d’Auvergne de J. Canteloube, la flûte de Pan de J. Cras, les folks songs de Berio…). Elle enregistre avec eux un disque consacré aux mélodies de Joseph Jongen (paru en février 2017).

Enseignement

Passionnée par l’enseignement, elle ne cesse de transmettre son amour et sa connaissance de la musique ancienne. Elle donne notamment, en France et dans le monde, de nombreux stages et master-classes.


EXTRAITS DE PRESSE

« Claire Lefilliâtre offre en Gloire/Bellonne/Pallas un timbre particulièrement voluptueux et chaud, avec de larges vocalises qui la distinguent sur scène, et une grande souplesse, … »
O Lyrix – Claire Massy-Paoli – 13 avril 2022
(A propos du concert Le Destin du Nouveau Siècle – sous la direction de Patrick Bismuth au Château de Versailles)

« Le tempérament naturel de Claire Lefilliâtre convenaient superbement aux tourments de certains airs plaintifs, dans lesquels on perçevait comme un feu qui couve sous la glace, et les airs plus pastoraux laissaient affleurer une grande douceur de ton. »
ForumOpera.com – Clément Mariage – 03 avril 2022
(A propos du concert Airs de Cours de Charpentier – Les Epopées/Stéphane Fuget – Le Château de Versailles)

« La soprano française Claire Lefilliâtre projette avec assurance sa voix ronde, offrant une interprétation souvent très claire des textes et des phrasés (et ce dès son intervention dans le Quis hostis in coelis de Christian Geist) »
O Lyrix – Emmanuel Deroeux – 16 février 2022
(A propos du Concert « Louis XIV, chef de guerre » – Saint-Louis des Invalides – La Triple Alliance – Ensemble Orkester Nord – direction Martin Wälhberg)

« La voix veloutée de Claire Lefilliâtre, et la basse profonde et souple de Geoffroy Buffière s’accordent à merveille dans la scène des adieux de Cadmus et Hermione. La soprano se distingue particulièrement dans les airs de Lully (Entrée des Italiens, Le Bourgeois Gentilhomme) : son timbre chaud, l’homogénéité dans les registres, son ornementation élastique mais précise associée à une gestique expressive suscitent l’émotion. »
O Lyrix – 15 juillet 2021
(A propos du concert Aux Cours du Monde – Lully et l’exotisme dans la musique française au XVIIᵉ siècle – Le Poème Harmonique/Vincent Dumestre)

« Claire Lefilliâtre et Geoffroy Buffière, quant à eux, donnent aux Adieux de Cadmius et Hermione une grande tendresse dépourvue d’ostentation.
(…) la soprano donnait toute sa mesure chez Lully où sa voix ronde aux registres bien unifiés, puissamment projetée, se fait ductile dans les vocalises. »

Forum Opéra – Tania Bracq – 13 Juillet 2021
(A propos du concert Aux Cours du Monde – Lully et l’exotisme dans la musique française au XVIIᵉ siècle – Le Poème Harmonique/Vincent Dumestre)

« (..) il m’est impossible de passer sous silence le Quia apud te de Claire Lefiliâtre si bouleversant (quelle voix sait à ce point agrémenter une ligne de chant avec un tel naturel au service d’une émotion véritablement incarnée?)… » Baroquiades – Stefan Wandriesse – 17 avril 2021
( à propos du disque Grands Motets de Lully – Les Epopées/Stéphane Fuget)

« (…)on note le beau solo de soprano, Quia apud te propitiatio est, magistralement chanté par Claire Lefilliâtre » 
Baroquiades – Pierre Benvéniste – 29 novembre 2020
(à propos du concert des Epopées/Stéphane Fuget capté par Arte à la chapelle royale de Versailles le 12 juillet 2020)

« Claire Lefilliâtre convainc également par sa diction précise, sa voix ronde agrémentée d’un vibrato au service de son interprétation. »
Olyrix – Emmanuel Deroeux – 9 mars 2021
(à propos du concert du 8 mars 2021 à la Chapelle Royale de Versailles (Vol. 2) – Les Epopées/Stéphane Fuget)


« Pour renforcer l’impression théâtrale, une récitante vient à l’avant-scène déclamer la lecture de l’Évangile de la Passion en guise de prologue. La langue est celle du Grand Siècle français, avec la prononciation si particulière à laquelle nous a habitués Eugène Green, soulignée par une rhétorique gestuelle maîtrisée. Puis commence l’oratorio, avec l’arrivée de la Vierge (très émouvante Léa Trommenschlager), Marie-Madeleine (toujours excellente Claire Lefilliâtre) et saint Jean (le ténor Zachary Wilder). L’orchestre du Poème Harmonique en petit effectif souligne parfaitement les contrastes du texte chanté. »
Res Musica 26 août 2018 – Il Terremoto – Le Poème Harmonique – Sablé sur sarthe

« Les solistes vocaux furent tous du plus haut niveau mais c’est sans doute Claire Lefilliâtre qui nous aura fait la plus forte impression dans le rôle de Marie-Madeleine. Sachant allier diverses émotions en un même souffle (à la première scène, le passage « Barbara? Spietata? ») renvoyait en un instant tout autant à la tristesse qu’à la colère), elle bénéficie d’une excellente tenue dans la voix, son registre avoisinant celui d’une mezzo et gagnant ainsi en chaleur dans le medium. Un des plus beaux passages qui lui était dévolu fut sans doute le duo avec la Vierge Marie « Sè la Terra trema l’huomo che farà? » à la scène 7: un moment absolument délicieux. »
Concerto.net – 22 août 2018

« La Marie-Madeleine de Claire Lefilliâtre affiche un timbre naturellement coloré de nuances subtiles qui pose son caractère dramatique fait de noblesse et d’autorité. La voix se projette avec assurance, son expressivité est renforcée par celle des gestes et du visage. Son interrogation angoissante lors du souvenir du tremblement de terre (Se la terra trema) avec des attaques bien marquées, la voix légèrement plus vibrante, constitue assurément l’un des moments forts de l’œuvre. »
Olyrix – 24 août 2018 – Véronique Bourdier

« C’est une expérience que je recommande à tout mélomane : écouter les « Leçons des ténèbres » au milieu de la nuit, dans une église plongée dans la pénombre, jouées par d’excellents musiciens seulement éclairés par quelques bougies. Comme au festival Misteria Paschalia à Cracovie, vous serez plongés dans une atmosphère propice à l’écoute de ses pièces sublimes, écrites pour mener l’âme vers l’introspection. Entourée de trois musiciens, la soprano Claire Lefilliâtre a conduit avec émotion les partitions de Marc-Antoine Charpentier et De Lalande, « Leçons de ténèbres pour le vendredi Saint ». Ses interventions offertes avec une très belle conduite et une justesse remarquable, étaient ponctuées d’intervention de trois chanteuses a cappella. Il y a un moyen très simple pour juger si ce concert était superbe : les longues minutes de silence qui ont suivies l’extinction de la dernière bougie. Envoûté par la musique et la méditation, le public, je le crois, aurait pu rester là des heures à écouter « le silence qui suit ». »
Classiquemaispashasbeen  – avril 2017 – Lamentations – Le Poème Harmonique – Cracovie

« Claire Lefilliâtre développe une conduite splendide des chromatismes (…), enfle les tenues avec une grande maîtrise pour les projeter dans la nef »  Ôlyrix – Adrien Alix (14 mai 2017).

« Claire Lefilliâtre apporte dans la souplesse instrumentale une beauté florale envoûtante. La voix a gagné en chair (…). Sans renoncer à la pureté du timbre des harmoniques généreuses enrichissent les couleurs (…). Le naturel de la rhétorique baroque comme une évidence dramatique nous permet de croire que même en latin, elle s’adresse à chacun de nous en particulier. La plainte si pleine de sentiments profonds est inoubliable. Son dernier ‘Suscipe me’ est d’une émotion incroyable. La  facilité avec laquelle la cantatrice ornemente la ligne mélodique relève d’un grand art (…). Enfin la beauté du timbre comme passant de l’ombre de la souffrance humaine à la lumière de la pureté de Jésus, en un dosage subtil de chaque instant, est fabuleuse » – Oratoire du Louvre – Récital – Classiquenews – Hubert Stoecklin (18 Mai 2017).

« La voix de Claire Lefilliâtre a capella est source d’une beauté immanente avec son allure de mère éternellement jeune et belle, d’une tristesse insondable » – Théâtre National de Toulouse – Espaece –  Classiquenews – Hubert Stoecklin (décembre 2016).

« Claire Lefillâtre tient la dragée haute à son époux, Frédéric Caton, tous deux vocalement et dramatiquement remarquables […] » Opéra de Dijon – Orfeo de Monteverdi – Forumpera.com (octobre 2016)

« Claire Lefilliâtre est la maîtresse des lignes mélodiques ornementées (…) La souplesse et l´agilité de sa voix n´ont d´égale que cette espèce de douceur infinie et de tendresse intime qui se dégage de son interprétation de textes dont elle nous offre le parfum quintessencié » –  Récital d’airs de cour – Festival d’été de l’Opéra de Munich – Opera World  (27 juillet 2016)

“The singers were all equally superb. (…). Claire Lefilliâtre as Pulcheria drew even more attention with her slightly dark timbre that makes her sound more like a mezzo soprano,although her voice is even in all registers, making her the ideal choice for Faustian  roles” – Riccardo Primo – Stadtsteater de Karlsruhe – BSECS  Février 2014

“Claire Lefilliâtre und Franco Fagioli dürften ebenfalls mitverantwortlich dafür sein, dass der ursprünglich für drei Stunden und fünfundvierzig Minuten angekündigte Abend dann doch über vier Stunden dauerte, da sie nach nahezu jeder ihrer bravourösen Arien Szenenapplaus erhalten. Lefilliâtre glänzt als Pulcheria mit einem in den Koloraturen absolut geschmeidigen Sopran, der vor allem in der Mittellage eine unglaubliche Wärme verströmt, und Fagioli zieht in der Titelpartie alle Register seines Könnens” – Stadtsteater de Karlsruhe – Riccardo Primo – Online Musik Magazin (Février 2014).

“The performances by Claire Lefilliâtre and the instrumentalists were outstanding. Although Ms Lefilliâtre is a soprano she has a remarkable wide tessitura; her voice is just as strong in the lower register as it is in the highest. She is a very expressive singer, who knows how to communicate the character and content of a piece. The mostly long lines in the pieces by Byrd and Dowland were exquisitely sung, with an impressive breath control and treatment of dynamics. In Monteverdi she showed her agility and flexibility, and also her dramatic  talent” – Récital -Music Gebouw – Amsterdam – Musica Dei Donum  – Johan van Veen Décembre 2012

“La belle Clori mutine de Claire Lefilliâtre aux aigus lunaires, et aux ornements fins et virtuoses, traduisant la coquetterie du personnage versatile » – Opéra Comique – Egisto de Cavalli – Muse Baroque – Viet-Linh Nguyen (Février 2012).

« Claire Lefilliâtre, dont la couleur vocale ensorcelle, est une Clori usant de ses charmes avec une ingénuité cruelle » –Opéra Comique – Egisto de Cavalli – Anaclase  – Monique Parmentier (Février 2012).

« Claire Lefilliâtre au timbre moiré et sensuel nous a envoûté tout au long de la soirée » – Utmisol – Monique Parmentier (Décembre 2011).

« Ce subtil travail instrumental (…) a été couronné par la voix passionnée de la soprano Claire  Lefilliâtre (…). Elle a apporté un brio dramatique à la complainte de la reine de Suède (…) et un raffinement suave à plusieurs pièces métriques de Monteverdi, E. Moulinié, Merula et Juan Hidalgo, toujours traités avec une agréable liberté rythmique » – Récital – Ambassade de France – Washington – The Washington Post – Charles T. Downey (Février 2011).

« Il y avait longtemps, depuis Le Pont des Arts, que les mélomanes attendaient que Claire Lefilliâtre enregistre au disque le Lamento della Ninfa. Sa voix ronde, pleine, lumineuse, intensément dramatique y fait merveille » – CD Combattimento – Le Poème Harmonique – Muse D’or – Loïc Chahine (Novembre 2010).

« La soprano soliste Claire Lefilliâtre a ornementé de la plus belle manière presque chaque ligne de sa partition. Sa tessiture est immense, ses trilles étaient irréprochables, et elle projetait avec la plus grande aisance des notes délicates, permettant à la mélodie de s’élever dans une atmosphère divine, le tout en restant dans le contexte de la liturgie » –  Concert Cavalieri – New York – ConcertoNet.com – Harry Rolnick (Janvier 2010).

« Qui mieux que Claire Lefilliâtre peut être la voix de cette vie humaine en quête d’harmonie, capable de fulgurances mais où trop souvent se brise l’espérance » – La Vita Umana – Théâtre Jean Vilar – Vitry sur Seine –  ResMusica – Monique Parmentier (Septembre 2009).

La voix de Claire Lefilliâtre, souple, superbe et juste, se joue des pièges d’une écriture extrêmement virtuose avec une facilité déconcertante – CD Lalande – Répertoire – François Camper (Janvier 2003).


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